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          Exposition personnelle
          Cités-jardins
          Xippas Paris, 2023
          Exposition personnelle
          Images de l'intérieur
          Le Printemps de Septembre deux lieux d'exposition au CIAM, La Fabrique, et Garage Bonnefoy, Toulouse, 2021
          Ensemble Toulouse
          Exposition personnelle
          Schwarze Spiegel
          Kunstverein Heilbronn, 2019
          Exposition personnelle
          Rue des Pyrénées
          La Virreina Centre de la Imatge, Barcelone, 2017
          Ensemble Rue des Pyrénées
          Exposition personnelle
          Rue des Pyrénées
          Centre d’art Le19, Montbéliard, France, 2017
          Ensemble Rue des Pyrénées
          Exposition personnelle
          Baldwin Hills Village (Village Green)
          Xippas, Genève, 2016
          Ensemble Baldwin Hills Village
          Autours de l'exposition de Simone et Lucien Kroll
          Cité de l'architecture, 2015
          Ensemble Simone et Lucien Kroll
          Exposition personnelle
          La Mémé, La Maladrerie, Bois le Prêtre, Spinoza
          Xippas Paris, 2014
          Exposition personelle
          Siedlung Halen
          Xippas Genève, Suisse, 2013
          Ensemble Siedlung Halen
          Exposition personnelle
          Intérieurs aux Avanchets
          Maison de Quartier des Avanchets, Suisse, 2013
          Ensemble Les Avanchets
          Exposition personnelle
          Yves Bélorgey, Anthropologie dans l’espace
          Mamco, Genève, Suisse, 2012
          Exposition personnelle
          Ulmer Zeichnungen
          Stadthaus Ulm et Kunstlerhaus Ulm, Ulm, Allemagne, 2012
          Exposition personnelle
          Peintures sur dessins
          Musée régional d’art contemporain Languedoc-Roussillon, Sérignan, 2012
          Exposition personnelle (avec un invité)
          Yves Bélorgey invite Atsushi Nishijima
          Xippas Paris, 2010
          Exposition personnelle
          Yves Bélorgey
          Xippas Paris, 2005
          Exposition personnelle
          Yves Bélorgey
          Xippas Athènes, 2005
          Exposition personnelle
          La Galerie Noisy-le-Sec
          Centre d'art La Galerie Noisy -le-Sec, 2004
          Exposition personnelle
          Yves Bélorgey
          Xippas Paris, 2002
          dialogue
          Yves Bélorgey - Frédéric Rouarch
          9 bis, Saint-Étienne, France , 2000
          Exposition personnelle
          Immeubles Mamco Genève
          Dans le cycle Patchwork in Progress Mamco Genève 1999, 1999
          Exposition personnelle
          L'Estaque
          Aéroport Marignane Marseille-Provence, 1994
          Texte
          Cités-jardins

          Texte du dossier de presse, exposition Cités jardins, Xippas, Paris

          , 2023
          Ensemble Cité jardin
          Entretien
          Images de l’intérieur, une conversation d’atelier avec Simon Bergala

          Conception graphique : Ho-Sook Kang
          Éditions Walden'n

          , 2021
          Ensemble Toulouse
          Entretien
          Yves Bélorgey, Schwarze Spiegel

          Par Lana Damergi, à l’occasion de l'exposition Schwarze Spiegel, Kunstverein, Heilbronn

          , 2019
          Entretien filmé
          Rencontres avec Jeff Wall

          Entretien avec Jean Francois Chevrier réalisé dans le cadre du colloque "Jeff Wall influences et résonnances"
          MUDAM Luxembourg - Musée d'Art Moderne Grand Duc Jean, École Nationale Supérieure d'Art et de Design de Nancy
          Cordination : Elia Pijolet
          Crédits : Maya Cunat, Quentin Gaudry

          , 2018
          Entretien
          Entretien avec Yves Bélorgey, le peintre de la ville moderne

          criticat, revue semestrielle de critique d’architecture, numéro 20

          , 2018
          Edition de l'artiste
          Rue des Pyrénées, Paris 20e

          Dessins et tableaux photographiques
          Design graphique : Kühle und Mozer

          , 2017
          Ensemble Rue des Pyrénées
          Entretien
          Yves Bélorgey, Rue des Pyrénées, dessins photographiques 2013-2017

          Entretien avec Anne Giffon-Selle, à l'occasion de l'exposition Rue des Pyrénées, Le 19, Centre régional d'art contemporain, Montbéliard
          Éditions les cahiers du 19

          , 2017
          Ensemble Rue des Pyrénées
          Catalogue
          Tableaux du Havre hors-champs, Yves Bélorgey & Anne-Lise Seusse

          Éditions La Forme

          , 2017
          Catalogue
          Architectures de Simone et Lucien Kroll, dix-neuf tableaux & dessins

          Éditions Sens & Tonka, Paris

          , 2015
          Ensemble Simone et Lucien Kroll
          Affiche
          Yves Bélorgey, Intérieurs aux Avanchets

          Exposition organisée, par la Maison de Quartier des Avanchets et le Mamco, Genève

          , 2013
          Edition de l'artiste
          Yves Bélorgey, Ulmer Zeichnungen

          Texte de Jean François Chevrier
          Design graphique : Kühle und Mozer

          , 2012
          Catalogue
          Yves Bélorgey, Anthropologie dans l’espace

          Catalogue de l'exposition personnelle.
          Textes de Jean-François Chevrier : « Le grand écart » et Jean-Marc Huitorel : « L’immeuble comme tableau (une introduction à l’œuvre de Yves Bélorgey) »
          Éditions Mamco, Genève

          , 2012
          Texte
          Élection du Paysage

          Alain Bergala

          , 2011
          Colloque
          L’histoire mise en forme par le travail de l’art

          Colloque dans le cadre du projet de recherche Le temps suspendu (2010 et 2016)
          Unité de recherche ACTH, Art Contemporain et Temps de l’Histoire de l’Ensba Lyon, 8 décembre

          , 2009
          Article
          Yves Bélorgey : « Immeubles, tableaux, documents »

          Communications, Des faits et des gestes, n°79, page 169
          Éditions Seuil-EHESS

          , 2006
          catalogue
          Que communiquent mes tableaux

          Livret de l’exposition Hypothèses de Collection, Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur

          , 1999
          Entretien
          Saint-Priest, octobre 1997

          Entretien avec Pascal Pique, Centre d’Art contemporain de Saint-Priest

          , 1997
          Catalogue
          L'Estaque

          Texte de René Borruey La Ville Grandeur nature
          Aéroport Marseille Provence Terminal 2 Hall 4

          Graphisme : Kühle und Mozer

          , 1994
          Article
          Voyage, Dessins, photos, textes (d’Yves Bélorgey, Jean-Jacques Rullier, Yvan Salomone)

          Éditions Carnet de notes, numéro 4

          , 1998
          Entretien
          Yves Bélorgey, Schwarze Spiegel

          Par Lana Damergi, à l’occasion de l'exposition Schwarze Spiegel, Kunstverein, Heilbronn

          , 2019

          Entretien d’Yves Bélorgey par Lana Damergi à l’occasion de son exposition Schwarze Spiegel, qui aura lieu du 26 janvier au 17 mars au Kunstverein d’Heibronn.

          Lana Damergi : ton exposition s’appelle Schwarze Spiegel (Miroirs noirs), cela fait penser à la camera obscura. Peux-tu nous parler de ce titre et de ton éventuel souhait de souligner le lien entre tes œuvres et la photographie ?

          Yves Bélorgey : Oui, les miroirs d’une chambre noire sont noirs. Les dessins et tableaux exposés au Kunstverein – chambre blanche et généreusement éclairée – ne sont que des illusions, mais ils reflètent « un amour de la vérité » analogue à l’image des miroirs. Oui je pensais aux dessins photographiques lorsque j’ai proposé ce titre. Pourquoi ce besoin du noir et blanc ? Ou pourquoi ce passage au dessin ? Pour distancier ? C’est la réponse la plus raisonnable, mais qui dit bien peu des mouvements opérés, du doute parfois de parvenir à finir un tableau, et que c’est plus rapide direct et simple en noir et blanc. La présence dans l’exposition de quelques tableaux montre aussi que la frontière entre les dessins et les tableaux n’est pas insurmontable et qu’ils forment un espace commun. En tous cas lorsque j’ai opté pour un dessin de Rot-Buche (hêtre pourpre), je lisais Miroirs noirs de Arno Schmidt – je le lis ces temps-ci assidûment. Un homme est seul survivant rescapé d’une troisième Guerre mondiale dévastatrice qui aurait eu lieu dans les années 1960. Au milieu de ce qui reste il va continuer à écrire …sans doute pour survivre, se souvenir…

          C’est un fait que je n’aurais pas pensé à ce titre sans cette lecture, mais que je l’ai tout de suite associé au caractère noir des dessins, lui-même lié à la photographie noir et blanc. Ce titre me paraît idéal tant par sa couche poétique, par le lien avec la lecture d’Arno Schmidt que pour mettre l’accent sur l’arrière-plan photographique des dessins et sur la préséance que je veux donner aux dessins. Car il n’y a pas dans mon travail de hiérarchie entre dessin et peinture, les dessins ne sont pas une esquisse ou une étude préparatoire. Les tableaux font autant office d’étude que les dessins. Il y a donc eu ce concours de circonstances, mais Arno Schmidt parle de photographie et l’a beaucoup pratiquée. 

          Page 8 de Scènes de la vie d’un faune, je lisais :  

          « Ma vie ?! : n’est pas un continuum ! (pas seulement qu’elle se présente en segments blancs et noirs, fragmentés par l’alternance jour et nuit ! Car même de jour, chez moi c’est pas le même qui va à la gare ; qui fait ses heures de bureau ; qui bouquine ; arpente la lande ; copule ; bavarde ; écrit ; polypenseur ; tiroirs qui dégringolent éparpillant leur contenu ; qui court ; qui fume ; défèque ; écoutelaradio ; qui dit “monsieur le Sous-préfet” ; that’s me!) : un plein plateau de snapshots brillants.

          Pas un continuum, pas un continuum ! tel est le cours de ma vie, tel celui des souvenirs (de la façon qu’un spasmophile peut voir un orage la nuit) :… »

          Et dans la note afférente : « A.S., parlant du souvenir, rejoint Schopenhauer parlant de la discontinuité de la conscience et de la pensée lorsqu’il dit (dans Le Monde comme volonté et représentation, IIe volume) que “notre conscience pensante est, de par sa nature même, nécessairement fragmentaire.” »

           

          J’ai été très touché par ce passage et sa note, qui me renvoient au statut du tableau dans l’exposition, mais aussi à une façon de concevoir l’image elle-même  comme une mosaïque (ou un puzzle), un ramassis organisé de pièces fragmentaires qui ne sont pas arbitrairement unifiées par un grand geste homogénéisant. Ce qui unifie l’ensemble est la volonté de décrire un objet ou une situation, une tentative de se souvenir ou au moins de garder une trace. 

           

          L.D. : Et de quoi souhaites-tu garder une trace ? 

           

          Y.B. : De ce qui reste. C’est à dire que ce n’est pas mon travail qui change. C’est le monde autour de moi. En France tout particulièrement, mais pas seulement, le mouvement est tout aussi planétaire que l’a été la forme d’habitat populaire et collectif sur laquelle je travaille ; partout, les immeubles modernes sont détruits. Étrangement c’est un mouvement de table rase analogue à celui qui avait parfois dominé leur construction, et il semble qu’ils ne doivent pas s’enraciner. Par exemple une des principales critiques sur les grands ensembles était qu’ils n’intégraient pas la rue, et cette vie sociale si particulière à l’appartenance à une rue, celle où je tu il elle habite, or la rue met du temps à prendre, et la rénovation des grands ensembles aurait pu aller dans le sens de permettre la prise de la rue, de l’espace social particulier de la rue et prolonger cette lente sédimentation. L’art de l’observation demande une adaptation constante dans le temps du présent. Le travail de l’art est une méditation actuelle sur le (les œuvres du) passé proche ou lointain. 

           

          L. D. : Pourrais-tu nous parler du choix des œuvres pour cette exposition et de leur sujet ? 

           

          Y.B. : Plutôt que du choix des œuvres, je pense qu’il faut parler du choix des motifs. Il s’agit essentiellement de répondre au lieu, la ville, le Kunstverein et de répondre à cette situation particulière du Bundesgartenchau 2019. D’où la sorte de jardin intérieur, les arbres… Mon intérêt pour Atget trouve sa juste conséquence dans une forte dimension historique (la pharmacie dont le blason laisse à penser qu’elle continue une tradition remontant à 1359, le bâtiment des archives de la ville, plus proche de nous, l’écluse). La reconstruction apparaît aussi clairement dans les dessins montrant des immeubles d’habitation, avec des boutiques en rez-de chaussée, l’un d’eux se situe presque en face du Kunstverein. Il y a aussi quelques dessins et un tableau de Cologne, et c’est la situation de mon atelier puisque je travaille beaucoup sur cette ville. 

           

          L. D. : Les œuvres que tu as choisi de montrer associent des dessins et des tableaux au pigment sur toile appliqués sans liant. Comment distingues-tu les secondes des premières ? 

           

          Y. B. : La principale distinction qui saute aux yeux du spectateur est la couleur. Les tableaux pigmentaires seraient des dessins colorés. J’ai voulu adapter la technique des dessins au graphite à la couleur. Ces tableaux pigmentaires sont une application directe du pigment sec –sans liant – ni huileux ni aqueux, sur toile. 

           

          L. D. : On connaît bien l’école de photographie de Düsseldorf, où tu as fait deux séjours durant les années 1990, et où l’utilisation du médium de la photographie varie. Ici avec ces tableaux au pigment, tu romps avec une pratique de peinture qui a été la tienne durant plusieurs décennies. Qu’est-ce que cette nouvelle méthode t’apporte pour ton langage esthétique ? 

           

          Y.B. : J’utilise des photos comme documents de travail depuis plus de vingt ans quand j’ai commencé à réaliser des tableaux que j’appelle tableaux d’immeubles qui concernent essentiellement les immeubles d’habitation collectifs. Ces tableaux avaient un caractère documentaire, et je me devais d’être précis et pour cela de partir d’un reportage photographique. Ensuite j’ai commencé à faire des dessins, du même format que les tableaux. Les dessins ont pris de plus en plus de place dans l’ensemble de mon travail. Je voulais depuis quelque temps appliquer plus directement au domaine des tableaux et de la couleur ce que je trouvais en dessin. Depuis que les dessins se développent à côté des tableaux, il y a en effet une sensation qu’ils ne se rapportent pas aux mêmes motifs. Dès le début dans les dessins je me rapprochais plus du seuil, le sujet était plus fragmentaire, un détail de façade. Maintenant la distinction est de moins en moins facile à établir, parce que je cherche à faire évoluer ces frontières. D’autant plus qu’à l’intérieur du corpus des tableaux j’ai eu besoin de faire évoluer la distance avec mon motif principal, reconnaissable dans l’immeuble d’habitation ; j’ai parfois élargi le cadre, jusqu’à la dimension du paysage, inversement j’ai commencé à faire des tableaux d’intérieurs. 

          Je crois que tout peintre doit se poser la question du dessin dans la peinture – de même qu’il y a des formes ou des effets picturaux dans les dessins. J’ai donc simplifié mon organisation, et j’ai l’impression d’aborder un nouveau terrain de jeu. 

           

          L. D. : Comment définirais-tu ces nouveaux tableaux ? La peinture a plusieurs définitions, mais nous en choisissons volontairement deux, issues de la lexicographie du CNRTL (Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales) : « Matière colorante composée d'un pigment et d'un liant, utilisée pour recouvrir une surface, pour la protéger ou l'orner », et « Art de peindre ; moyen d'expression qui, par le jeu des couleurs et des formes sur une surface, tend à traduire la vision personnelle de l'artiste. » Le liant semble être inclus dans la définition de la peinture comme matière, mais ne semble pas clairement nécessaire pour la définition comme médium. Comment penses-tu que l’on puisse considérer ces tableaux ? S’agirait-il de dessins ? 

           

          Y. B. : Je les ai appelés très vite tableaux pigmentaires et pour l’instant je m’y tiens (on parle aussi de tirages pigmentaires en photo). Le spectateur se demande comment c’est fait, comment la matière est déposée, quels outils sont utilisés. La technique est analogue à la façon dont j’utilise la poudre de graphite. J’ai adapté cette technique et ces outils – cotons, mousses, pochoirs faits maison – au tableau sur toile. La poudre des pigments remplace le graphite. Le va et vient du dessin à la couleur est aussi très sensible dans la compréhension du contraste simultané ou interaction des couleurs comme opératoire dans le monde du dessin noir et blanc. Le blanc intense se fait par le noir et les gris, dans des rapports proportionnels de masses et de quantités. 

          Le spectateur est surtout décontenancé parce qu’il n’y a pas à proprement parler de « touche » de pinceau. La surface du tableau, mate et régulière est très fluide, ou diffuse, il y a des effets de transparence qui paraissent liés à une liquidité, alors que la technique est complètement sèche, tout cela est étonnant parce que le spectateur est habitué à juger de l’habileté par la touche du peintre alors qu’en réalité c’est la couleur qui structure (de même que le dessin ne se définit pas par le contour). Quand je les compare aux tableaux à l’huile, je suis surpris tout autant par les différences que par le fait qu’il n’y a finalement pas tant de différence. Je ne suis pas attaché à une fidélité au médium, une pureté de l’expression du médium, une sorte d’ontologie ou d’orthodoxie du rapport au médium, comme une fin en soi. Par exemple, les dessins de Seurat qui sont pour moi exemplaires montrent un artiste qui domine complètement ses moyens, dont les dessins déclarent l’espace sans contour aucun. Ces dessins ont, tout particulièrement à la fin de sa vie, des rehauts de pastel, blanc ou blanc cassé, effet d’accentuation ou d’augmentation qui pourrait presque passer pour maladroit. Donc malgré une technique parfaitement exécutée il peut ajouter un élément hétérogène par besoin de vérité augmentée. (De même Mike Kelley par exemple corrigeait ostensiblement ses dessins à la gouache ou au tip-ex…) 

           

          L. D. : Parmi les autres changements intervenus avec ce nouvel ensemble, on trouve de nouveaux sujets, comme l’arbre pour lui-même, mais aussi des figures humaines. Alors que tu as l’habitude de traiter tes tableaux en laissant pour seule humanité les traces de vie que les habitants ont laissées (ex. du linge qui sèche comme indice d’une présence). Que penses-tu de ce changement ? Est-ce que ton sujet, l’architecture moderne urbaine et péri-urbaine, est en mutation ? 

           

          Y. B.: Je dirais plutôt que ces ouvertures sont constantes. Depuis que je mets en avant les dessins, les tableaux en profitent. Je n’ai jamais vu les immeubles isolés, ou isolément du reste du monde. Le travail du cadrage, ou de sélection, est indissociable du hors-champ. L’activité des habitants et ce qui en reste a pris de plus en plus de place, de même la végétation, puis je me suis consacré à ce que l’on ne peut voir à partir de l’espace public, l’intérieur des appartements, que je considère comme secret, intime, féminin, expression du vernaculaire. J’ai profité de l’occasion qui m’a été donnée par les habitants des Avanchets à Genève, qui m’avaient proposé d’exposer les tableaux dans leur cité, pour leur demander s’ils voulaient m’inviter à faire des intérieurs. Et depuis ce moment j’ai compris que je pouvais peindre des intérieurs. Tout ce parcours est une sorte de réflexion sur ce que serait la dimension du « local », lié à l’« intime » et j’ai la sensation qu’il y a là une frontière. Jean-François Chevrier à propos du du travail de Marc Pataut parle d’intimité territoriale, mais je préfère local à territorial. Cela me permet de préciser l’importance du travail sur les proportions, de travailler sur le seuil entre intérieur et extérieur… L’année dernière je trouvai cette phrase sur les murs de la maison de Freud à Vienne : « Dwelling – then as now – is not a private activity but also a social set-up that allows us to learn and test social behavior » Pour reprendre ta question je dirais que ce mouvement dans le travail est permanent, pas linéaire, ce mouvement est un ralenti. Le livre que j’ai fait pour la rue des Pyrénées avait déjà intégré beaucoup de ces éléments. Aussi paradoxal que cela puisse paraître ma référence majeure ne vient pas de la peinture, mais de la photographie, et de mon intérêt de plus en plus précis pour l’œuvre d’Eugène Atget. Par exemple : comment, dans ses photos, des passants ou des personnes dans leur activité sont non pas portraiturés mais s’intègrent aux images comme accidentellement ? 1. Le fait qu’il a laissé entrer des personnages dans ses photos. Que l’on peut ou doit le relier avec son expérience d’acteur, avant d’être photographe. Donc il les a intégrés comme des acteurs – acteurs de leurs propres rôles –  dans leurs métiers.  2. Que ce que l’on remarque dans ses vues c’est sa capacité à sélectionner ses motifs et à cadrer par conséquent. Donc selon mes calculs ces deux aspects se complètent remarquablement : d’une part il n’a pas forcément besoin de personnages dans ses photos, d’autre part leur présence est possible parce que ce sont de vrais acteurs de leur vie propre. Ses images sont le fruit de la sélection plus que de la composition narrative, mais il y a un indice d’une dimension temporelle et vécue. 

          Contact
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          Yves Bélorgey est représenté par la galerie Xippas
          www.xippas.com / gpinassaud@xippas.com
          Il vit et travaille à Montreuil-sous-Bois, France
          contact@yvesbelorgey.com

          Yves Bélorgey is represented by Xippas Gallery
          www.xippas.com /gpinassaud@xippas.com
          He lives and works in Montreuil-sous-Bois, France
          contact@yvesbelorgey.com

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          Biographie
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          Yves Bélorgey, vit et travaille à Montreuil-sous-Bois. Depuis le début des années 1990 le sujet principal de ses tableaux et dessins (carrés) est l’immeuble d’habitation moderne. Il peint ces "tableaux d’immeubles" comme des documents. Il enseigne à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Malaquais.

          Yves Bélorgey lives and works in Montreuil-sous-Bois. Since the early 1990s, the subject of his paintings and drawings (squares) has been the modern apartment block. He paints these ‘tableaux d'immeubles’ as if they were documents. He teaches at the École nationale supérieure d'architecture de Paris-Malaquais.

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          Présentation par Elena Sorokina
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          Des structures architecturales au rythme répétitif, des formes géométriques rigides et angulaires, des massifs en béton ou en briques dans des déserts modernistes des banlieues et des quartiers ‘sensibles’. En 1993, Yves Bélorgey s’invente un programme, initié par une “commande publique fictive”: peindre de manière systématique des immeubles d’habitation collectifs et commémorer ces vestiges des temps modernes, malgré la tendance générale à les faire oublier. A la fois des “mauvais objets”, souvent exclus du champ pictural, et des objets “d’une mauvaise conscience” rappelant parfois des casernes ou des baraquements concentrationnaires, ces complexes architecturaux sont destinés à disparaître. Le programme de Bélorgey va au contre-courant de ces pulsions destructrices. Il propose une stratégie curative, une tentative de préservation (avec beaucoup d’attention pour ces ‘fragments du réel’ en filigrane) : créer un corpus de type archive non-exhaustif, qui, par le biais de la peinture, transformera ces “monuments” mal-aimés et impossibles en “documents historiques” paradoxaux.

          Le Chardonnet, La Rose, Barre Renoir, les Olympiades. Des immeubles au Mexique, en Europe de l’Est, au Japon… Des hommages aux architectes (Renaudie, Gailhoustet, Aillaud…) ou des ensembles constellés autour de thèmes-concepts et réunissant ensemble des tableaux et des dessins dans une exposition (Rue des Pyrénées, Cités-jardins…). Toutes ces enquêtes, à la fois picturales et conceptuelles, constituent un vaste corpus d’œuvres construit au fil des années et ponctué de rencontres et de voyages. La procédure de création est quasi-invariable, voire programmatique. Chaque immeuble, choisi comme un sujet d’investigation, est d’abord minutieusement examiné, tel un véritable ‘objet d’enquête’. Une visite sur place, destinée à recueillir des informations et à réaliser un reportage photographique, a toujours été une étape nécessaire du travail. Les prises de vues sont ensuite assemblées sous forme de collage qui cherche à reconstruire son objet de la manière la plus frontale. Ainsi, parvient-il à échapper aux déformations de la perspective et, en restant le plus objectif possible, à minimiser l’influence subjective que le regard pourrait y apporter.

          La recherche d’objectivité joue un rôle important dans le travail d’Yves Bélorgey. Ses œuvres ne sont pas de simples représentations d’architectures, mais des “documents” qui se veulent “historiques”, capables de témoigner d’une période du temps précise. Le fait qu’il ne s’agisse pas de photographie, mais de peinture (ou de dessin), y ajoute une tension paradoxale, car une peinture est toujours une interprétation du réel – elle le modifie, l’épure, le recrée au lieu de le reproduire comme le fait la photographie, qui le capture tel quel : un ‘objet’ devant un objectif qui se veut objectif (surtout si l’on soustrait la subjectivité inévitable d’un point de vue, à l’origine de toute image). La photographie saisit un flux d’information qu’elle emprisonne dans un moment donné, riche de résidus contingents et de bruits visuels. La peinture, en revanche, permet de garder l’essentiel, de saisir une idée. En synthétisant les données, elle libère son objet des éléments accidentels, trop quotidiens et chaotiques pour être “typiques”, ainsi, elle lui permet paradoxalement de s’élever au statut de “témoin historique”. A l’origine, le format était invariable : 240 cm par 240 cm. Pour contrer la tendance réductionniste de la photographie à miniaturiser son image, ce choix de dimensions permettait aux tableaux de préserver un lien de parenté avec les objets représentés. Grâce à un jeu d’échelle ambigu, renvoyant à la hauteur et au volume des pièces d’un appartement à l’intérieur des immeubles, les peintures restituaient aux bâtiments leur monumentalité initiale. Puis, un format plus serré (150 x 150 cm) est apparu, suivi d’autres changements importants – ou, on pourrait dire, de véritables petites “révolutions”. Une, initiée en 2015, laisse apparaître des intérieurs, longtemps restées implicites, au milieu des façades modernistes ou pas. Elle ne nous éloigne pourtant pas de la préoccupation initiale de Bélorgey pour l’espace public, mais s’inscrit dans la continuité de son programme, car pour lui, habiter un espace, l’approprier, le façonner à notre image, n’est pas seulement une activité privée, mais aussi sociale. En représentant l’intimité envoûtante des espaces privés, il introduit dans ses recherches socio-picturales un nouvel angle de vision.

          Une autre “révolution”, survenue en 2018, concerne une invention d’une nouvelle technique. Ainsi, Bélorgey commence à peindre en appliquant le pigment sec directement sur la toile. Cette technique hybride, qui rapproche la peinture du dessin au graphite, engendre des conséquences visuelles fortes. Les tableaux semblent pénétrés par la lumière. Le pigment sec recouvre la toile d’un velours et laisse la couleur ressortir avec plus de vivacité. Puis, des figures humaines, que ce soient des habitant-e-s des immeubles ou pas, commencent à apparaître dans les paysages urbains, y ajoutant du mouvement mais aussi une poésie fluctuante, comme pour contrarier le caractère statique, voire immuable, des immeubles. Enfin, la “révolution” la plus récente introduit un élément abstrait dans la composition. Faisant passer la figuration à travers une trame qui crée un effet optique fascinant, elle renforce le lien de la peinture avec le médium photographique.

          Les changements, d’ailleurs, poursuivent leur course, car le travail de Bélorgey semble passer par une nouvelle période de transformation. Déjà très présente dans la série dédiée à l’enquête sur les cités-jardins, la nature prend une place de plus en plus importante dans la composition – qu’il s’agisse d’un passage voûté végétale d’une forêt artificielle ou une vue sur le jardin collectif où les éléments architecturaux se noient, devenus effacés et peu perceptibles. Ce thème apparaît comme une sonnerie d’alarme au milieu d’un sommeil encore profond. Voici un nouveau “vestige” en cours de disparition, un “monument” à archiver, à commémorer, bien que qu’il n’appartienne pas que à la modernité, mais à l’âge plus vaste encore – celui de l’anthropocène.

          Architectural structures with repetitive rhythms, rigid and angular geometric forms, and massive concrete or brick constructions, often lost in modernist suburban deserts or "sensitive" neighborhoods... In 1993, Yves Bélorgey conceived a program rooted in a "fictitious public commission": systematically painting collective housing buildings to commemorate these relics of modernity, despite widespread efforts to erase them from memory. These structures, both "undesirable objects" often excluded from the pictorial field and objects of a "guilty conscience" reminiscent at times of barracks or concentration camps, are marked for disappearance. Defying destructive impulses, Bélorgey proposes a curative strategy—an attempt at preservation—infused with close attention and even tenderness for these "fragments of reality." Through painting, he creates a non-exhaustive archival corpus, transforming these unloved and "impossible monuments" into "historical documents."

          Le Chardonnet, La Rose, Barre Renoir, the Olympiades. Buildings in Mexico, Eastern Europe, Japan… Tributes to architects (Renaudie, Gailhoustet, Aillaud…) or ensembles gathered around conceptual themes, bringing together paintings and drawings to constellate exhibitions (Rue des Pyrénées, Cités-Jardins… ) All these investigations, both pictorial and conceptual, form a vast corpus of works built over the years and enriched by encounters and travels. The creative process is almost invariant, even programmatic. Each building, chosen as a subject of investigation, becomes a meticulous ‘object of inquiry.’ Site visits – intended to gather information and conduct a photographic survey – are an essential first step. The resulting photographs are composed into collages that aim to reconstruct their subject as frontally as possible. In doing so, Bélorgey avoids distortions of perspective and, by remaining as objective as possible, minimizes the subjective imprint that the gaze might impose.

          This pursuit of objectivity defines Yves Bélorgey’s work. His paintings are not mere representations of architecture but “documents” intended to serve as “historical” testaments to a specific moment in time. The fact that he chooses paintings (or drawings) over photography as his medium introduces a paradoxical tension: a painting interprets reality – it modifies, purifies and recreates it, rather than reproduces. Photography, meanwhile, seizes its subject as it is: an ‘object’ standing before an objective (and objectifying) lens striving for objectivity (especially if we discount the inevitable subjectivity of a point of view underlying any image). It freezes a flow of information in a given moment, and cannot always escape contingent residues and visual noise. Painting, on the other hand, retains only the essential and captures an idea. By synthesizing the data, it liberates its subject from accidental elements, too mundane and chaotic to be “typical”, elevating it to the status of a “historical witness” – paradoxically, of course.

          Initially, the format was consistent: 240 cm by 240 cm. To counteract reductive tendency of photography to miniaturize its image, this choice of dimensions preserved a connection to the represented objects. Through an ambiguous play of scale - evoking the height and volume of apartment interiors - the paintings restored the buildings’ original monumentality. Later, a more compact format (150 x 150 cm) emerged, followed by other significant changes, or what one might call small “revolutions.” One, initiated in 2015, introduced interiors - long implicit and out of view - among the facades that are sometimes modernist and at other times not. This shift does not stray from Bélorgey’s initial concern for public space but rather extends his program, since for him, the two are linked: inhabiting a space, shaping it in our image, is not just a private activity but a social one as well. By representing the haunting intimacy of domestic environment, he brings a new perspective to his socio-pictorial explorations.

          Another “revolution” involved the invention of a new technique. From 2018 onward, Bélorgey began applying dry pigment directly on the canvas. This hybrid technique that brings painting closer to graphite drawing, has engendered a powerful visual effect. The paintings appear to have been penetrated by light. The dry pigments cover the canvas in a velvety coat, which allows the colors to shine through even more vividly. Subsequently, human (or not) figures representing inhabitants began to appear more and more often in urban landscapes, adding movement and fluctuating poetry to the scenes, as if to counteract the static or even immutable character of the buildings.

          Finally, the most recent “revolution” concerns the representation itself and introduces an abstract element into the composition. By filtering the image through a kind of latticework grid that creates a fascinating optical effect - constantly ‘dissolving’ and ‘reforming’ the painting depending on the movement of the spectator - it strengthens the connection between painting and photography in which such a grid is a necessity, a material condition for the very existence of the reproduced image.

          Besides, the changes continue to unfold, as Bélorgey’s work is entering a new phase of transformation. Already extensively present in the Garden-cities series (Cités-Jardins), nature is taking an increasingly significant place in his compositions – whether it is a vaulted passage of artificial forest or a view of a collective garden where architectural elements fade, hidden behind a green leafy veil. This theme strikes an alarm bell in the midst of a deep auto-oblivious sleep. Here is a new “relic” in the process of disappearing, a “monument” to archive and commemorate, no longer a ‘victim’ of modernism but of a broader era: the Anthropocene.

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          Pour la reproduction des tableaux et dessins :
          © Anne-Lise Seusse (depuis 2006)
          © Guy Nouvet (avant 2006)

          Photographic credits, for the reproduction of paintings and drawings:
          © Anne-Lise Seusse (since 2006)
          © Guy Noubet (before 2006)

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          Ce site présente un archivage quasi exhaustif des tableaux et des dessins.
          Les contenus sont convoqués via un menu de recherche qui permet d’explorer le corpus à travers différents choix : Supports ou techniques (dessins/tableaux), Périodes de réalisation, puis Titres d’ensembles d’œuvres qui ont fait l’objet d’une exposition ou d’une publication, ou encore via des mots clés pour la recherche avancée (noms d’architectes, villes, couleurs, types de constructions, etc…). Le titre de chaque tableau ou dessin se présente comme une légende. Le nom de l’immeuble, celui de l’architecte, la date de construction et le lieu (la ville ou le quartier), puis la date du tableau, et son format. Par exemple : « Les Olympiades / Architecte : M. Holley, Construction : 1972, rue de Tolbiac, Paris 13ème / septembre 1996, 240 x 240 cm ».
          Les mentions « démoli », « va disparaitre », peuvent compléter la légende.
          Toutes remarques permettant de compléter ces titres pour se rapprocher de la vérité et de l’actualité seront prises en compte.

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          AT2325 (en cours)

          Pigments secs sur toile, 240 x 240 cm
          Vue d’atelier,  février 2025 (AT2325 (1et2)) Lafayette Park à Détroit

          conférence
          Presque documentaire

          ENSA Versailles, novembre 2024